Pallier le chômage des jeunes : une meilleure orientation et la réalisation de stages en entreprise

Si le chômage des jeunes est une gangrène pour notre société, il résulte souvent de la terrible constatation que les jeunes, diplômés ou non, manquent d’orientation professionnelle pertinente.

 

Ce constat s’exprime par plusieurs chiffres :

  • Un quart des jeunes français de moins de 25 ans sur le marché du travail est au chômage
  • 140 000 jeunes quittent chaque année le système de formation initiale sans avoir obtenu un diplôme professionnel ou le baccalauréat
  • 620 000 jeunes de 18 à 24 ans décrochent du système éducatif sans diplôme du second cycle du secondaire, et restent durablement sans formation
  • Enfin environ 350 000 offres d’emploi seraient non pourvues chaque année.

 

(Chiffres communiqués lors de la présentation du plan interministériel de lutte contre le décrochage scolaire du 21 novembre 2014.)

 

Un déficit de connaissances remarqué par les employeurs

 

Selon l’étude « De l’enseignement à l’emploi : engager les jeunes européens sur la route de l’emploi » réalisée par McKinsey Center for Government en 2014, 28 % des employeurs français indiquent qu’ils ne parviennent pas à trouver les compétences dont ils ont besoin.

Ils en font même l’une des principales causes de leur absence de recrutement. Ce chiffre monte même à 40% dans certains secteurs tertiaires comme la santé et l’enseignement.

 

Autres chiffres parlants, seuls 33% des jeunes sont convaincus d’être prêts à affronter le monde du travail tandis que les employeurs constatent concomitamment que seuls 27% d’entre eux sont aptes à s’engager dans la vie active.

Ce constat ne semble toutefois ne pas être en adéquation avec la vision des organismes d’enseignements qui estiment que 73% de leurs diplômés sont prêts pour le monde du travail.

 

Un déficit qui prend sa source dans le secondaire

 

Seulement 16 % des jeunes français déclarent avoir été suffisamment informés à la fin du lycée sur les perspectives professionnelles qu’offrent les divers cursus du supérieur.

C’est ainsi que presque 70 % feraient des choix d’études différents s’ils avaient la possibilité de revenir en arrière.

Concernant le contenu des études, les employeurs français jugent plutôt favorablement l’acquisition des compétences métiers (techniques ou académiques) contrairement au savoir-être et au comportement, comme la confiance en soi, la communication orale et la conscience professionnelle.

 

L’expérience professionnelle : un rempart contre le chômage des jeunes

 

Si les jeunes diplômés des grandes écoles (niveau bac + 5) continuent de s’insérer rapidement dans la vie active dans de bonnes conditions, à l’instar des diplômés de l’enseignement supérieur à vocation professionnelle (BTS, DUT, IUT), notamment dans les filières industrielles et du tertiaire, une autre piste est mise en avant par l’étude McKinsey.

L’alternance et les stages constituent un élément déterminant pour l’insertion dans le monde professionnel : les jeunes français qui effectuent un stage réduisent de 36 % la probabilité de se trouver au chômage au cours des six mois suivant leur diplôme, par rapport aux étudiants n’ayant effectué aucun stage durant leur scolarité.

 

Fort de ce constat et afin de promouvoir une meilleure insertion au sein du monde de l’entreprise, FAC FOR PRO accompagne ses étudiants dans leur recherche de stage en leur proposant de nombreuses offres de stage, afin de permettre une meilleure communication entre le monde de l’enseignement et celui du travail.

 

Source : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/07/14/les-lacunes-de-l-orientation-professionnelle-freinent-l-insertion-des-jeunes-sur-le-marche-du-travail_4682584_1698637.html#0LYgaZRK6RC22yBZ.99