Les métiers de monteur et de chef opérateur

Avec l’émergence de la vidéo sur les réseaux sociaux, les métiers de l’audiovisuel attirent et recrutent de plus en plus.
Cette semaine, Fac For Pro vous propose un focus sur deux métiers essentiels dans ce domaine porteur : celui de monteur et de chef opérateur.

monteur et de chef opérateur

Monteur : le rythme dans la peau

À l’exception des “stories Snapchat” et autres contenus du genre tournés en une fois, toutes les vidéos que vous consultez sur Internet ont été éditées par un monteur.

Chargé de transformer de longues prises de vues (“rushes”) en une v

idéo fluide et élégante, le monteur est recherché dans de nombreux domaines tels que la publicité, le cinéma, la télévision voire même le film d’entreprise.

S’il peut (évidemment) se spécialiser en fonction de ses goûts et préférences, il peut donc être amené à travailler sur des projets aussi variés qu’un film Holywoodien ou un podcast sur Youtube !

Salarié ou intermittent du spectacle, le monteur est généralement issu d’une école spécialisée (ESRA) ou d’une formation Bac+2 (BTS Audiovisuel). Il travaille habituellement en étroite collaboration avec l’ingénieur du son, le cadreur, le réalisateur et le chef opérateur (voir plus bas).

Mais quel que soit son domaine ou son statut, on lui demande systématiquement les qualités suivantes :

  • un sens de la concision : car il ne peut jamais exploiter l’intégralité des prises de vue qu’il a à sa disposition
  • de la patience : car une vidéo, même courte, peut nécessiter de longues heures de montage
  • un œil artistique : car son métier est visuel et demande donc une certaine recherche d’esthétisme
  • et surtout, un sens du rythme : car vidéo de qualité rime avec fluidité

Chef Opérateur : la créativité  au service de l’image

Parfois appelé “directeur de la photographie”, le “chef op’” est le responsable de la qualité de l’image d’un film.
Foncièrement créatif, le chef opérateur s’assure du bon respect de la vision réalisateur : il dirige les équipes sur le plateau de tournage, ajuste les caméras et veille à la cohérence artistique de toutes les séquences filmées.

C’est donc un artiste doublé d’un cadre : son œil lui permet d’exploiter au maximum les éléments naturels (décor, lumière) et ses capacités de gestion permettent à toutes les équipes techniques de travailler avec efficacité et sérénité.

À l’instar du monteur, il est souvent issu d’une formation Bac+2 (BTS

Audiovisuel), mais il n’est pas rare de voir des chefs opérateurs rejoindre cette profession à l’issue d’un Bac Pro photographie ou d’une école spécialisée (Louis Lumière, FEMIS…).

Il est d’ailleurs à noter que pour devenir directeur de la photographie, il faut, au préalable, avoir été stagiaire sur un tournage, puis cadreur, second assistant et premier assistant chef opérateur.

Dans tous les cas, on attendra du chef op’ :

  • de très solides connaissances techniques sur lesquelles il s’appuiera pour ajuster et utiliser au mieux les outils présents sur le tournage (caméras, spots…)
  • un sens artistique : car il s’agira pour lui d’appliquer ou parfois de proposer une vision créative
  • des capacités de management : car il devra gérer l’ensemble de l’équipe technique
  • mais aussi un talent d’improvisation : car les tournages ne se déroulent JAMAIS comme prévu

Pour information, si vous projetez de devenir monteur ou chef opérateur, Fac For Pro vous propose son programme audiovisuel.