Les conditions d’emploi des jeunes diplômés se dégradent mais des solutions existent

Si l’étude « Jeunes diplômés 2015 » de l’APEC présente des conclusions négatives sur l’amélioration des conditions d’emploi des jeunes diplômés en 2015, des solutions existent et sont à votre portée !

 

Taux d’emploi au plus bas depuis cinq ans

L’association APEC a réalisé une étude portant sur l’insertion professionnelle des étudiants de la promotion 2014 âgés de 20 à 30 ans et détenant un Bac + 5 et plus. Cette dernière a démontré que depuis deux ans, le taux d’emploi semble se stabiliser. Or, si aujourd’hui 62% des jeunes diplômés de niveau bac+5 ont un emploi, le taux observé en 2010 était de 72%.

Mais le directeur général de l’APEC soutient que « les jeunes diplômés ne profitent pas de ce léger mieux ». Il avance trois raisons pour expliquer cette situation défavorable aux jeunes diplômés : « La première est qu’une entreprise sur trois seulement souhaite recruter des débutants car elles préfèrent minimiser les risques en se reportant sur des profils plus rapidement opérationnels ; la deuxième raison est que le nombre de diplômés sortants augmente chaque année, particulièrement en Master 2 ; et enfin la troisième explication est l’effet cumulatif : les non-recrutés de la promotion précédente leur sont prioritaires. »

Inégalités à l’embauche

Le deuxième enseignement de l’année 2015 est que les conditions d’emploi des jeunes diplômés se sont fortement dégradées, avec un accroissement des inégalités à l’embauche. Sur la rémunération, comme sur la durée de recherche d’emploi.

Celle-ci augmente un peu pour tous et beaucoup pour certains. Les jeunes diplômés mettent en moyenne 2,7 mois pour décrocher un contrat contre 2,3 mois pour leurs aînés, tandis que la durée médiane est de 2 mois.

Ils sont de moins en moins recrutés avec le statut cadre (57 % contre 62 % l’année précédente) et les salaires diminuent : un peu pour tous et beaucoup pour certains. Les jeunes diplômés sont rémunérés autour d’un SMIC et demi avec un salaire annuel brut moyen de 26 500 euros (contre 28 700 en 2014), mais un salaire médian de 25 700 (contre 29 400).

Certains secteurs se démarquent des autres quant à la rémunération qu’ils octroient :

A l’image de l’ensemble du marché du travail, les jeunes diplômés sont un peu moins embauchés en contrat à durée indéterminée (CDI) et davantage en contrat à durée déterminée (CDD). Le CDI reste toutefois majoritaire, mais tout juste : il représente 50 % des embauches, en chute de 9 points sur un an, tandis que dans le même temps les recrutements de jeunes diplômés en CDD augmentent de 9 points et passent de 34 % à 43 %.

 

Les stages : la solution ?

 

Comme le souligne le directeur général de l’APEC, « une entreprise sur trois seulement souhaite recruter des débutants car elles préfèrent minimiser les risques en se reportant sur des profils plus rapidement opérationnels ». Il semblerait ainsi qu’il soit préférable d’avoir acquis une certaine expérience professionnelle significative avant de pouvoir espérer un emploi stable.

Bonne nouvelle ! Les stages sont là pour ça.

En effet, en vous permettant d’abord de vous conforter dans votre choix professionnel, les différents stages que vous effectuerez vous permettront de vous confronter au monde de l’entreprise.

Sortir de la vie étudiante et être directement projeté dans le monde de l’entreprise n’est pas une étape évidente. Il est ainsi nécessaire de trouver ses marques et de s’habituer aux nouvelles exigences qui vous seront demandées. Le stage vous permet donc de vous intégrer pas à pas dans une entreprise.
De plus, en montrant votre dynamisme et votre envie de vous investir, vous interpellerez alors votre employeur qui sera plus conciliant avec vous, car vous venez de débuter. En effet, stage est souvent synonyme d’apprentissage. Si vous êtes embauché directement en CDI sans passer par la case stage, soyez certain que votre employeur n’attendra pas les mêmes choses et sera d’une exigence redoutable.

Au-delà, le stage représente une passerelle notable pour un futur emploi. Si votre employeur remarque votre investissement et votre motivation, il est fort probable que ce dernier vous proposera un emploi à la fin de votre stage. Vous connaitrez aussi parfaitement le fonctionnement de l’entreprise. Vous embaucher sera alors un choix sûr pour votre recruteur qui connaîtra pertinemment vos compétences.

C’est ainsi en ayant pleinement conscience de l’importance du stage dans un début de carrière professionnelle que FAC FOR PRO, grâce à ses nombreux partenaires, propose à ses étudiants un large choix d’offres de stages.

 

Une formation complémentaire nécessaire

Si effectuer un stage est relativement important, pouvoir se prévaloir de différentes compétences et ainsi prouver que l’on a une large formation l’est tout autant. En effet, si les jeunes diplômés ont de plus en plus de mal à trouver un CDI en ayant achevé leur Master 2, il est évident que les entreprises demandent plus et mieux. Etre titulaire d’une formation complémentaire en plus de votre cursus initial vous permettra ainsi de vous démarquer et de démonter à l’entreprise dans laquelle vous souhaitez travailler que vous êtes polyvalent.

C’est en réponse à cette demande que notre Institut vous propose un large choix de formations complémentaires vous permettant de vous perfectionner dans le secteur de votre choix. Avec l’aide de nos professeurs référents, vous serez également préparé de la meilleure des façons au difficile exercice de l’entretien d’embauche.

Source : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2015/10/01/les-conditions-d-emploi-des-jeunes-diplomes-se-degradent_4778846_1698637.html