La rentrée universitaire : une augmentation constante des prix

En constante hausse depuis des dizaines d’années, la rentrée de 2015 s’accompagne d’une hausse de 1,1%, élevant ainsi le budget médian d’un étudiant à 800 euros, ce qui est équivalent à 3/4 du SMIC.

Des coûts plus élevés sans augmentation des aides

Le coût de la rentrée universitaire représente définitivement un poids conséquent dans le budget d’un étudiant. Cette rentrée 2015 confirme ce constat, d’autant plus lorsque l’on sait qu’aucune mesure sociale n’est prévue, eu égard à l’austérité ambiante.

Sachant que, selon les statistiques, un jeune sur trois ne reçoit aucune aide financière de ses parents et que seulement un quart d’entre eux sont boursiers, force est de constater que le nombre d’étudiants en difficulté financière ne cesse de croître.

C’est pourquoi FAC FOR PRO a conçu des programmes de formations dont les frais de scolarité sont modérés et accessibles aux plus grands nombre (https://www.facforpro.com/frais-dinscription/)

De quel budget un étudiant a t-il besoin ?

Comme le révèlent les derniers statistiques de l’UNEF, lorsqu’un étudiant a son propre logement, il aurait besoin, en moyenne, de 800 euros par mois, soit près de la moitié du revenu médian français …

Cette somme est relativement conséquente surtout lorsque les étudiants ne trouvent pas de petit boulot les aidant à pouvoir faire face à cette charge financière.

Il existe cependant certaines dispositions destinées à aider les étudiants telles la loi ALUR pour l’accès au logement : l’encadrement des loyers a d’ailleurs déjà un effet dissuasif et permet une stagnation du prix des petites surfaces. De même, la réglementation des frais d’agence est aussi un des leviers permettant aux étudiants de faire des économies.

Loyer, transport, alimentation : autant de postes budgétaires à prendre en compte

Point positif pour les Franciliens : le passage en septembre 2015 de l’abonnement imagin’R à un tarif unique va faire économiser 128 euros par an à un étudiant qui doit se déplacer entre Paris et la banlieue pour ses études.

Mais pour les non franciliens, les frais de loyer ou de transport augmentent inexorablement. Si les loyers s’envolent partout, avec une hausse moyenne de 0,3% hors Ile-de-France, certaines villes se démarquent comme Le Havre qui enregistre 6,6% d’augmentation, Nancy 2,6% ou encore Strasbourg avec une montée de 1,8% du montant des loyers.

Côté transports, les étudiants doivent débourser en moyenne 246 euros par an hors Ile-de-France: «de 100 euros à Toulouse jusqu’à 335 à Brest (un abonnement plus cher qu’en Ile-de-France)», selon l’UNEF.

Des actions gouvernementales attendues pour répondre à ces difficultés

Ainsi, de nombreux syndicats étudiants pressent le gouvernement de trouver des solutions pour ne pas reproduire, à la rentrée 2016, le même schéma.

Certaines pistes ont été mises en avant :

  • un élargissement et une revalorisation du système de bourses
  • un meilleur financement pour permettre la construction de logement étudiant aux tarifs spécialement étudiés pour les jeunes
  • des systèmes de restauration à tarif social.

Source : http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/la-rentree-universitaire-toujours-plus-chere-pour-les-etudiants-16517/